Un cadre de vie préservé

Au vu de la pression démographique, Wavre a besoin d’un Master plan et d’une vision globale concertée pour redéfinir l’identité urbanistique de la Ville et éviter que de trop nombreux projets ne soient gérés sans concertation ni transparence, au cas par cas et sans vision globale ni études croisées sur les impacts multiples.

En parallèle, il faut s’attaquer au problème du bâti existant qui se dégrade tout comme les voiries et les espaces publics.

ce que DéFI propose :

  • rénover les places centrales où les gens peuvent se rassembler. Ces espaces doivent être conçus pour accueillir des activités variées, avec des bancs, des zones ombragées et des œuvres d’art.
  • placer des bancs confortables et esthétiques entourés de végétation, des pergolas avec plantes grimpantes, ou des petites places avec des arbustes pour offrir des zones de repos agréables aux citadins.
  • aménager des zones calmes où les gens peuvent se promener, faire du jogging ou simplement se détendre.
  • encourager l’installation de terrasses de cafés et restaurants sur les places et dans les rues piétonnes, créant des lieux où les gens peuvent se détendre et socialiser.
  • fermer temporairement certaines rues à la circulation automobile afin de tester et d’évaluer, en concertation avec les riverains, les commerçants puis l’ensemble des Wavriens, la possibilité de leur transformation en zones piétonnes où les résidents peuvent se déplacer en toute sécurité et profiter des commerces et restaurants.
  • aménager des rampes et des passages larges pour les personnes à mobilité réduite afin que tout le monde puisse profiter des espaces publics.
  • imposer un moratoire temporaire sur la délivrance de nouveaux permis de construire dans certaines zones en attendant la publication du Plan d’Aménagement Communal (PAC). Cela permet de prendre le temps d’évaluer l’impact de l’urbanisation et de réviser les plans d’urbanisme.
  • abaisser les coefficients qui déterminent la densité de construction autorisée sur une parcelle donnée pour limiter la construction de nouveaux bâtiments.
  • utiliser le droit de préemption pour acheter des terrains stratégiques avant qu’ils ne soient vendus à des promoteurs immobiliers, afin de les protéger de l’urbanisation.
  • intégrer la végétalisation dans les plans de développement urbain, en réservant des espaces pour les parcs, les jardins, et les rues arborées dans les nouveaux projets de construction.
  • créer une « Assemblée des Habitants » chargée d’organiser des consultations publiques pour informer les citoyens des dangers de l’urbanisation excessive et les impliquer dans les décisions de planification urbaine.
  • collaborer avec le gouvernement régional wallon et les communes limitrophes pour élaborer des régulations plus strictes afin d’éviter que l’urbanisation ne se déplace simplement vers les zones avoisinantes.
  • adopter un schéma directeur rigide qui limite l’expansion urbaine, favorisant la densification des zones déjà urbanisées plutôt que l’étalement urbain.
  • promouvoir un développement urbain intégré qui privilégie la réhabilitation et la densification des centres-villes existants plutôt que la construction sur de nouvelles terres.
  • simplifier les procédures administratives pour obtenir les permis de construire ou d’aménagement nécessaires à la rénovation, en créant par exemple des guichets uniques dédiés.
  • mettre en place des processus accélérés pour l’approbation des projets de rénovation, surtout ceux qui améliorent l’efficacité énergétique ou qui concernent des bâtiments patrimoniaux.
  • identifier les quartiers en déclin où la rénovation du bâti est prioritaire et offrir des aides ciblées pour la réhabilitation de ces zones.
  • mettre en place des programmes de revitalisation urbaine intégrés, qui combinent rénovation du bâti, amélioration des infrastructures, et développement économique local.
  • planter des arbres le long des avenues, boulevards,  rues principales et places pour créer de l’ombre, purifier l’air, et embellir les paysages urbains.
  • installer des îlots de verdure à des intersections ou des carrefours pour réduire la chaleur et améliorer l’esthétique urbaine.
  • promouvoir la végétalisation des toits des bâtiments publics, commerciaux, et résidentiels.
  • introduire des normes et des règlements qui encouragent la végétalisation dans les nouveaux projets immobiliers (toits verts, façades végétalisées, etc.).
  • impliquer les citoyens dans les projets de végétalisation à travers des ateliers de plantation, des journées de nettoyage, et des initiatives de parrainage d’espaces verts.
  • sensibiliser les habitants, et en particulier les jeunes, à l’importance de la végétalisation urbaine par le biais de programmes éducatifs, de conférences, et d’événements communautaires.
  • encourager les écoles à créer des jardins pédagogiques où les enfants peuvent apprendre sur la nature et le jardinage tout en participant à l’embellissement de leur environnement.
  • encourager les entreprises locales à participer à la végétalisation du centre-ville en sponsorisant des projets ou en végétalisant leurs propres espaces (toits, cours, parkings).
  • faciliter les partenariats avec des entreprises pour le financement et l’entretien des espaces verts, en échange de visibilité ou de réductions fiscales.
  • organiser un marché autour du thème de la nature et du jardinage pour sensibiliser le public et animer les espaces végétalisés.